Les industriels de l’aéronautique veulent reprendre du poil de la bête pour se relancer dans un contexte de reprise du secteur touristique. Dans son édition du 10 mars, Les Inspirations ECO explique qu'ils peuvent compter sur le GIMAS (Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales) et l’AMDIE (Agence marocaine de développement des investissements et des exportations) qui organisent la sixième édition d’Aerospace Meetings Casablanca qui se tiendra du 15 au 17 mars, avec 650 participants attendus, dont 250 entreprises de 20 pays.
Le quotidien rapporte qu'en plus des donneurs d’ordres Airbus et Boeing, tous les grands équipementiers dans les domaines aéronautique et spatial, déjà implantés ou non au Maroc y seront présents.
Le journal qui qualifie le salon de "rendez-vous des acteurs de la supply-chain aéronautique", explique que les rencontres se feront à travers trois espaces distincts avec pour commencer, un dédié aux conférences et ateliers programmés le jour de l’ouverture du salon. Il assure qu'à ce titre, il s'agira de "temps forts d'échanges et de partage d'expériences permettant de mieux appréhender les évolutions de l'environnement scientifique, technique, industriel et commercial" puisqu'animées par de grands donneurs d'ordres.
Le quotidien parle aussi d'ateliers thématiques orientés soit vers une technologie soit un produit. Des rencontres B to B se tiennent pendant deux jours et permettent aux sociétés, souhaitant faire la promotion de leurs services et produits, rencontrent un grand nombre de donneurs d'ordres. Mais pas uniquement puisque "c’est également le lieu idoine pour les professionnels (constructeurs, équipementiers et fournisseurs) de discuter de leurs besoins et savoir-faire respectifs et remplir leurs carnets de commandes".
Le journal affirme que "les industriels comptent beaucoup sur l’Aerospace Meetings Casablanca 2022, qui intervient dans une période où le secteur aérien et aéronautique connait un redémarrage accéléré, pour donner du rythme à leurs activités et impulser la nouvelle dynamique enclenchée dans le secteur, notamment sur les nouvelles technologies et l’ingénierie". D’autant plus que "les défis sont nombreux" " et 'il va falloir rapidement se positionner sur la décarbonation à travers la production verte de pièces moteurs, de propulsion hybride et de propulsion hydrogène, ainsi que sur la recherche appliquée".
Ce n'est pas tout, les autres sujets à traiter sont "l’entretien, la maintenance et la réparation, métiers traditionnels du GIMAS, qui se font déjà avec Matis, Air France Industrie et Satys aéronautique au profit des flottes africaine et européenne".