C’était le chaos, dimanche, à l’aéroport Marrakech Menara où des centaines de touristes s’étaient rassemblés. Les files d’attentes étaient interminables. L’une des causes de ce tohu bohu serait, selon le magazine Challenge qui cite une source informée, la publication, par le ministère britannique des Affaires étrangères, d’un «warning update» sur sa page internet consacrée aux conseils donnés aux voyageurs suite à l’attaque iranienne contre Israël.
«Le Foreign office a publié des notices concernant dix-huit pays, dont le Maroc, où il est désormais déconseillé de voyager. D’autres pays, comme l’Algérie, l’Égypte, les Émirats arabes unis ou encore l’Arabie Saoudite figurent également sur cette liste», lit-on.
Le 13 avril 2024, l’Iran a mené une action militaire contre Israël. «Il est très probable que des terroristes tentent de commettre des attentats au Maroc», a écrit la diplomatie britannique sur son portail internet.
Mais le warning du Foreign Office n’est pas la seule raison de la forte affluence qu’a connue l’aéroport de Marrakech dimanche. Cette forte concentration de voyageurs peut également s’expliquer par les vacances pascales qui débutent mi-avril en Europe. «Des liaisons, notamment de Ryanair, ont commencé à être effectuées à partir de ce mois d’avril», souligne un professionnel du secteur repris par Challenge.
Précisons que, dans un appel d’offres international récemment publié, le Maroc prévoit d’entreprendre une étude sur le développement de ses infrastructures aéroportuaires à l’horizon 2045.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’élaboration du Schéma Directeur Aéroportuaire National (SDAN). L’étude proposée se concentrera sur 20 aéroports et aérodromes à travers le pays, et comprendra cinq phases distinctes.
Ces phases comprendront notamment l’analyse et les prévisions du trafic aérien, la planification du développement de chaque aéroport, l’établissement d’un programme de travaux, ainsi que la mise en place d’un système de pilotage dédié au suivi de la mise en œuvre du SDAN. Le prestataire s’engagera à mener cette étude dans un délai global de 420 jours.