Agroalimentaire: toujours pas de contrat-programme

DR

Revue de presseKiosque360. La Fédération nationale de l’agroalimentaire attend toujours le contrat- programme pour la filière. Le signature est bloquée depuis neuf mois. Avec son application, le chiffre d’affaires du secteur pourrait atteindre 203 milliards de dirhams en 2020.

Le 26/05/2016 à 07h08

L’attente commence à se faire longue pour les opérateurs de l’agroalimentaire. Dans son édition du jeudi 26 mai, L’Economiste assure qu’ils sont toujours dans l’expectative quant à la signature d’un contrat-programme avec les pouvoir publics.

Le journal va encore plus loin en affirmant que la situation est «au point mort» et ce, trois ans après l’accord, entre les ministères de l’Industrie et de l’Agriculture et la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri), relatif à la réalisation d’une étude qui donnerait lieu à un contrat-programme. Etude qui aurait même été remise en septembre dernier.

Amine Berrada Sounni, président de la Fenagri, affirme ceprendant, avec regret, dans les colonnes du quotidien économique, qu’«après neuf mois, aucune suite n’a été donnée à ce niveau et, compte tenu de l’agenda politique de fin de mandat, il est urgent et nécessaire de doter le secteur d’une feuille de route et de visibilité pour rendre la filière plus attractive».

Il faut dire que le budget de ce contrat-programme est assez conséquent: 8,4 milliards de DH (3,6 milliards pour la valorisation des fruits et légumes et 4,8 milliards pour le volet industriel). Avec son application, Fenagri prévoit, dan son étude, de «passer de 126 à 203 milliards de DH en termes de chiffre d’affaires à l'horizon 2020». Justement, l’étude ressort avec des recommandations, concernant notamment la formation, l’intelligence économique, la mise à niveau des canaux de distribution... Le document propose également des mesures propres à chaque filière, comme des incitations à l’investissement, un soutien à l’export ou encore un appui à la commercialisation. Il a aussi permis d’identifier les écosystèmes pour accompagner les différentes filières.

Par Rachid Al Arbi
Le 26/05/2016 à 07h08