Finalement, ce sont bien 26,21 milliards de dirhams de biens détenus à l’étranger qui ont été déclarés au titre de l’amnistie sur les infractions au régime de change. Par la même occasion, le Trésor public devrait engranger entre 1,5 et 2 milliards de dirhams. Puisque les valeurs déclarées doivent tout de même supporter l’impôt à un taux libératoire. Ce dernier est de 10% pour les biens immeubles, ainsi que les placements en valeurs mobilières telles que les actions ou autres OPCVM. IL est de 5% pour les avoirs rapatriés et déposés dans un compte en devises ou en dirhams convertibles. Enfin, le taux libératoire n’est que de 2% pour les avoirs liquides rapatriés en dirhams.
Biens immobiliers, valeurs mobilières et avoirs liquides seraient déclarés dans des proportions comparables. Ce qui permet donc d’entrevoir des recettes fiscales allant dans la moyenne des attentes. Mais quoi qu’il en soit, les résultats de cette amnistie fiscale ont surpris tout le monde, y compris le ministère des Finances. En effet, tout le monde s’attendait à collecter entre 4 et 5 milliards de dirhams seulement. A noter que l'Office des changes a magistralement piloté cette opération.