Ils sont 35 ministères ou institutions qui se partagent les 225,5 milliards de dirhams de dépenses de fonctionnement prévues dans le Projet de loi de finances 2021. Une poignée de ces départements devrait disposer d’un budget dépassant les 10 milliards de dirhams, tandis que plus de la moitié devrait s’accommoder de moins d’un milliard de dirhams pour couvrir les salaires du personnel, les achats de matériel et autres dépenses diverses. Parmi ces derniers départements, les cinq moins bien dotés budgétairement ne cumulent que 588 millions de dirhams, soit 0,3% du budget de fonctionnement global.
Le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement ressort comme étant l’institution la moins coûteuse en matière de dépenses de fonctionnement. Ce département voit son budget augmenter de 1,5 million de dirhams entre 2020 et 2021. Vient ensuite, le Secrétariat général du gouvernement (SGG) qui devrait voir ses dépenses de fonctionnement augmenter d’une dizaine de millions de dirhams, pour dépasser pour la première fois la barre des 100 millions de dirhams. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) réalise aussi «la prouesse» de dépasser les 100 millions, après une augmentation plus conséquente de quelque 17 millions de dirhams.
© Copyright : Le360
Dans ce Top 5 des départements les moins coûteux, on retrouve également le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) qui voit malgré tout son budget gonfler l’année prochaine de plus de 30 millions de dirhams. Et pour finir, il y a le Haut commissariat aux anciens résistants, qui devrait figer ses dépenses de fonctionnement en 2021, aux alentours de 138 millions de dirhams.
En définitive, les 5 ministères ou institutions les moins lotis dans le budget de l’Etat ont tous vu leur budget augmenter d’une année à l’autre. Mais ça reste de la petite monnaie.