Il est au centre des préoccupations de la communauté scientifique. L’hydrogène blanc, appelé également hydrogène natif ou naturel, fait l’objet de plusieurs études et articles spécialisés. Ces derniers analysent minutieusement cette ressource qui «ne résulte pas d’une transformation issue du gaz ou de l’électrolyse», explique La Vie Eco, précisant que l’hydrogène blanc est généré par certains processus naturels.
Cette ressource est neutre en carbone et représente ainsi une autre alternative propre à l’hydrogène classique (dit gris), produit à partir des énergies fossiles au prix d’une forte émission de gaz à effet de serre. Selon Saïd Mouline, directeur général de l’agence marocaine pour l’efficacité énergétique, «les poches d’hydrogène blanc existent dans plusieurs régions du monde. «Il faut les chercher et les trouver, comme dans la prospection pétrolière», dit-il.
Selon les sources de La Vie Éco, le Maroc devrait s’y atteler. A en croire l’hebdomadaire, le Royaume «va lui aussi se mettre à chercher des gisements d’hydrogène blanc dans son sous-sol, notamment dans les régions du Sud du Royaume». Sans doute parce que plusieurs chercheurs considèrent que l’hydrogène blanc sera la prochaine source d’énergie majeure, quitte à l’affubler du surnom «nouveau pétrole».
De là à reléguer l’hydrogène vert, sur lequel le Maroc nourrit de grandes ambitions, au second rang? A cette question, l’hebdomadaire tient à nuancer, en donnant la parole à Badr Ikken, président exécutif de Gi3 qui explique pour sa part qu’il ne faut pas tout miser sur cet hydrogène dit pur. «Ce seront souvent des gisements très limités et ne changeront pas la donne de l’économie de l’hydrogène vert en cours de construction».
Comme l’explique l’hebdomadaire, cette ressource apparaît comme insuffisante pour répondre aux énormes besoins, aussi bien du Maroc que d’autres pays européens. La même source rappelle que l’hydrogène vert est fabriqué par un processus d’électrolyse de l’eau à partir de sources d’énergies renouvelables, faisant de lui la ressource la plus appropriée, apportant bien plus de certitudes que l’hydrogène blanc.