Aquaculture: d'importantes opportunités à saisir dans les marchés européens

Le360

Revue de presseKiosque360. Une enquête de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture démontre que seuls 4 Marocains sur 10 sont disposés à acheter du poisson d’élevage. En revanche, en Europe, de sérieuses opportunités s'offrent au Maroc dans ce secteur.

Le 21/04/2016 à 23h41

Les Marocains ne sont pas friands du poisson issu de l’aquaculture, d'après une enquête de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture, enquête dont les résultats sont rapportés par les Inspirations Eco dans son numéro du vendredi 22 avril.

Selon cette enquête, 60% des Marocains sondés refusent catégoriquement d’acheter du poisson d’élevage. Les 40% restants ne sont pas forcément de grands consommateurs de ce type de poisson, mais avouent être disposés à en acheter. C’est dire que l’aquaculture est loin d'être entrée dans les habitudes, en dépit de l’intérêt que lui portent les pouvoirs publics depuis plusieurs années déjà.

Le quotidien rappelle toutefois qu’il n’existe pas encore, au Maroc, une production significative de ce poisson et que, dans ce contexte, il est difficile de tirer des conclusions définitives sur le niveau de consommation.

C'est dans les villes non côtières comme Fès ou Marrakech que les scores les plus élevés ont été enregistrés parmi les Marocains prêts à consommer du poisson d’élevage, fait ressortir cette enquête.Par ailleurs, l’étude rapportée par le quotidien francophone démontre également que plusieurs pays européens offrent d’importantes opportunités commerciales aux éleveurs de poisson marocains. La France, l’Espagne, la Grande Bretagne ou la Belgique sont autant de marchés où le royaume peut se positionner pour écouler sa production, s’il parvient à developper davantage le secteur de l’aquaculture.

Par Khalil Ibrahimi
Le 21/04/2016 à 23h41