Franchir le pas du digital est désormais une nécessité. Pour les compagnies d’assurance, ce postulat est encore plus palpable. La plupart d’entre elles sont déjà bien avancées dans la dématérialisation de leurs process, grâce à des solutions technologiques très récentes, rapporte l’hebdomadaire La vie Eco, dans son édition de ce lundi 24 avril.
D’après la publication économique, la dématérialisation des processus et le recours de plus en plus massif aux TIC font miroiter des opportunités et peser des menaces. Il devient donc nécessaire de réinventer l’expérience client à l’ère digitale. Consciente de ces nouveaux enjeux, la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR) a organisé un événement qui a rassemblé, à Casablanca, 900 professionnels venus de 40 pays, dont 25 pays africains, du 19 au 20 avril dernier.
Lors de cette rencontre, les professionnels ont tracé les grandes lignes de «la stratégie digitale idoine» pour les assureurs. Mais ce n’est pas tout. Les panélistes ont également étudié en profondeur le rôle de levier que peut jouer le digital dans le développement de l’assurance dans les pays émergents. Il s’agit avant tout de savoir si l’Internet des objets (Iot) et le big data représentent une opportunité ou une menace pour les assureurs, avant de définir l’impact du digital sur le modèle de distribution de l’assurance et finir sur un échange des synergies entre banques et assurances à l’heure du zéro papier.
Pour Bachir Baddou, directeur de la FMSAR, qui s’est exprimé lors de cette rencontre, «beaucoup de compagnies de la place sont bien avancées dans la dématérialisation des process grâce à des solutions technologiques très récentes. Elles mûrissent également des réflexions sur les innovations et outils qui arrivent». Selon lui, ces solutions existant aujourd’hui sur le marché englobent notamment le circuit de la vente (devis en ligne, comparatif des offres, souscription en ligne avec remise physique du contrat...), entre autres aspects. Pour le directeur de la FMSAR, rien n’empêche la souscription, aujourd’hui, à un contrat d’assurance par voie numérique, «sauf que dans la configuration actuelle du marché, le fait que l’assureur ne puisse apposer une signature digitale sur la police d’assurance crée une rupture dans la dématérialisation de la procédure de souscription». Le contrat physique reste donc indispensable.
