Les négociations entre les assureurs et leurs clients "entreprises" devraient être tendues en pleine période de renouvellement des contrats. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le régulateur des assurances "suit de près les renouvellements à la fois en termes de volume et de tarification".
Ce dernier s'attend à ce que "les branches maladie et AT soient plus fortement impactées que les autres". Le journal affirme que "le régulateur peut indirectement influer sur l'évolution des tarifs appliqués même s'ils relèvent des tractations entre l'assureur et son client". Il soutient que "le déficit structurel des branches Maladie et AT a poussé l'Acaps à instaurer une provision pour risque tarifaire". Il s'agit de constituer une provision en cas de depassement du seuil de 100% du ratio combiné qui sera levée une fois revenue à l'équilibre.
"Cette mesure concerne aussi la branche automobile", fait savoir le quotidien qui évoque la tarification sur cette branche. Il assure que "l'Acaps dispose des moyens juridiques d'ouvrir les critères de tarification par simple décision". L'Économiste estime que le système de bonus/malus en vigueur aujourd'hui est "très limité". Il pense que "la tarification à priori doit tenir compte du risque intrinsèque à chaque profil" et souligne que "le régulateur va fixer des limites, de sorte à ce que les changements qui seront introduits n'entraînent pas un mouvement brutal des tarifs, surtout à la hausse, pour certains profils".