Les assureurs ont de quoi se réjouir. Au terme du premier semestre, l’activité s’inscrit en progression chez quasiment toutes les compagnies du secteur, à la fois sur le segment Vie et Non-Vie. Comme le rapporte La Vie Eco dans son édition de la semaine, «les professionnels annoncent un bon cru sur l’essentiel des rubriques» aussi bien en termes de dynamique commerciale que de rentabilité et même de solvabilité.
Pour preuve, l’hebdomadaire, qui dit avoir sondé quelques assureurs de la place, constate que les primes émises sont en hausse par rapport à l’an dernier Ainsi, le segment Vie, qui a le plus contribué à cette performance, progresse de 20%. Il est porté par un «bon comportement de l’épargne» ainsi qu’une forte agressivité commerciale dans la bancassurance. Dans la Non-Vie, en revanche, l’augmentation est divisée par deux. Cette évolution est principalement portée par le secteur de l’automobile. Les assureurs estiment, affirme le journal, que le secteur est encore porteur de chiffres, en dépit d’une forte concurrence qui tire les coûts vers le bas. D’autant qu’avec la nouvelle loi 59-13, les montants minimums des garanties RC Auto ont été revus à la hausse. De plus, les compagnies ont développé de nouveaux produits en matière de couverture d’accidents.
Les compagnies se mènent, par ailleurs, la vie dure même au niveau du segment Corporate. S’il n’a pas trop impacté les performances du secteur en termes de primes émises, il s’est, en revanche, fait davantage ressentir au niveau de la sinistralité. Justement, celle-ci ressortait en stagnation pour tout le secteur. Les sinistres de «pointe» (des incendies principalement) ont affecté la performance opérationnelle de certaines compagnies.
Si la tendance de l’activité est haussière, celle de l’extension de réseau est bien négative. L’hebdomadaire économique constate que les assurances, dans leur majorité, ont freiné les investissements dans l’élargissement du nombre d’agence et de courtiers.