La récente révision des redevances exigées aux opérateurs de l’audiovisuel ravit la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Dans son édition du jour, Les Inspirations Ecos rapporte qu’avec cette étape, un nouveau palier est franchi dans l’élargissement de la couverture aux régions peu couvertes par les services audiovisuels. Aujourd’hui, le mode de calcul des redevances ne doit pas tenir compte de l’éloignement de la région desservie. L’objectif de ce changement de mode de calcul est de renforcer la largeur de la bande occupée par les émetteurs pour inciter «les acteurs à couvrir les régions reculées».
Le journal assure que cette baisse, de l’ordre de 67%, a été obtenue dans le cadre du processus de passage à la TNT. En effet, la HACA s’est lancée dans un chantier de refonte du modèle de calcul cohérent et équitable à toutes les stations radiophoniques et télévisuelles des opérateurs. Celui-ci doit tenir compte des disparités socioéconomiques entres les différentes régions.
Le quotidien note toutefois que le souci du passage à la TNT reste d’actualité. La HACA et l’ANRT sont en charge du changement des fréquences «lorsque cela est imposé par des contraintes techniques, essentiellement pour l’unification des fréquences». L’autorité insiste aussi sur la nécessité «d’accorder la priorité pour des besoins motivés aux sociétés de l’audiovisuel public, d’utiliser des fréquences supplémentaires nécessaires pour le service public».
Sur un autre registre, le journal rappelle que le gouvernement a déjà finalisé la transition vers la diffusion numérique. Celle-ci interviendrait à partir de 2020.