Le marché automobile n’est toujours pas sorti de sa léthargie. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle que les ventes de voitures neuves baissent pour le second mois consécutif. Le journal constate toutefois un léger ralentissement de la baisse qui ne cache cependant pas la «situation négative du marché», compte tenu d’une baisse de la fréquentation dans les concessions, avec un nombre de visites dans les showrooms moins soutenu qu’en fin d’année. Ceci étant, les prévisions tablent sur une retour à la normale dès mars. Entre-temps, le recul des ventes en février se chiffre à 6,43% à 24.198 unités. Selon le journal, cette baisse est attribuable au repli des immatriculations du groupe Renault, leader du marché. Un leader dont les marques affichent des régressions importantes: 14,22% pour Dacia et 29,13% pour Renault. «De ce fait, le groupe Renault réduit son poids sur le marché à moins de 39%».
Hyundai conserve sa troisième place avec une progression de 10,3% de ses ventes. Idem pour Peugeot qui garde le 4e rang, progressant de près de 14%. Citroën, qui a été éjectée du top 5, affiche une des plus importantes progressions du mois (41,45%). Preuve du dynamisme des marques de Sopriam «qui s’est maintenu pour le second mois consécutif à la 2e place des importateurs distributeurs généralistes dans le VP importé monté».
Fiat est 5e. La marque italienne parvient à stabiliser ses ventes (-0,95%) en février, juste devant Volkswagen dont les ventes ont chuté de 25,63%.
Dans le haut de gamme, la situation est moins inquiétante. Le journal pense savoir que les effets de la vague des contrôles fiscaux se font tout de même toujours sentir.