Le géant chinois BYD ambitionne de lancer, au Maroc, son écosystème de l’électromobilité, rapporte L’Economiste dans son édition du jour. Le journal affirme ainsi qu’une convention a été signée, vendredi dernier, devant le souverain. A travers ce partenariat, le royaume s’allie à un acteur de référence, pionnier dans les secteurs des énergies renouvelables et la mobilité électrique. Il intègre, comme le remarque le quotidien, la filière du transport en Afrique. Une grande première, puisque la production sera à la fois au marché local et à l’export.
Si les détails de la convention n’ont pas encore été divulgués, on sait déjà que l’usine sera étendue sur une superficie de 50 hectares, dont 30 couverts, au sein de Tanger Tech. Quelque 2.500 emplois directs y seront créés à terme.
Avec cette unité, le Maroc veut clairement se positionner sur le véhicule électrique en développant un écosystème englobant la fabrication de batteries, de monorails électriques, ainsi que de véhicules de tourisme et de bus/camions. L’objectif est de construire 100.000 véhicules par an, 400 bus/camions, 15 km de poutres de monorail et 100 wagons de monorail.
Cette usine, en cours de construction, est la première d’un programme de 4 unités de fabrication. Et BYD a déjà son premier client local. En effet, la région Casablanca-Settat serait intéressée par un monorail de train électrique suspendu. Elle devrait également passer commande pour 1.200 bus électriques.