Une convention entre les distributeurs automobiles et le ministère de l’Equipement et du Transport, concernant la dématérialisation du processus d’immatriculation des véhicules, sera signée dans les semaines à venir, rapporte La Vie Eco dans son édition de ce 30 juin. Elle établira un cadre organisationnel ainsi qu’une ossature informatique, afin de supprimer les échanges de documents papier entre les concessionnaires et les services administratifs du ministère. Concrètement, dès qu’un véhicule sortira de chez le concessionnaire, le numéro sur la plaque minéralogique lui sera attribué définitivement. Fini les délais de traitement de demande d’immatriculation qui atteignaient jusqu’à 20 jours pour les véhicules neufs, et prenaient des mois pour le numéro de série WW affiché sur la plaque. Les véhicules d’occasion (VO) ne seront pas mis de côté et bénéficieront aussi de cette procédure.
Dans les faits, ce processus se fera en deux phases, comme le détaille Adil Bennani, président de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam) interrogé par La Vie Eco: «La première commence incessamment, et la seconde viendra achever la dématérialisation début 2019». Cette procédure «raccourcie» va se traduire, tout simplement, par un gain énorme de coût, de temps et, in fine, de productivité au quotidien, assure l’hebdomadaire qui avance même qu’à compter de 2019, il n'y aura plus d’immatriculation provisoire des véhicules neufs. Un avantage, bien entendu, aussi bien pour les usagers que pour l’administration qui traite chaque année quelque 600.000 dossiers, dont 160.000 pour les véhicules neufs et 440.000 mutations VO. Autre point positif de cette dématérialisation, et pas des moindres: elle permettra de lutter contre les falsifications des cartes grises et des justificatifs de dédouanement.