Le projet de construction d’une autoroute entre Berrechid et Tit Mellil semble être enfin débloqué. Une enquête publique sera lancée, pour une durée d’un mois, à partir du 12 décembre prochain dans le cadre du projet de classification de la liaison entre les deux villes en tant qu'autoroute.
Il s’agit là d’une première étape procédurale avant l’enclenchement du chantier de construction de cet axe autoroutier qui est, pour rappel, le dernier prévu dans le cadre du contrat programme reliant Autoroutes du Maroc à l’Etat et qui devait être achevé en 2015.
L’enquête publique vise, pour rappel, à mettre au courant le grand public de la transformation de cette liaison en une autoroute et à voir si quelqu’un s’y oppose. Cette démarche purement administrative permettra à ADM d’entamer les travaux au début de l’année prochaine.
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D’ailleurs, avec le triplement de la voie entre Casablanca et Berrechid, c’est le seul projet d’investissement programmé par la société pour l’exercice prochain. Elle réserve à ces deux chantiers un budget de 1,23 milliard de DH.
Le cas de l’axe reliant Berrechid à Tit Mellil est assez particulier vu qu’il a connu un important retard dans sa réalisation. Fin mai 2016, Fnouar Benazzouz, Directeur général d’ADM, soulignaitt lors d'une conférence de presse que «ce retard s’expliquait principalement par les difficultés rencontrées en matière d’expropriation».
Il faut aussi signaler que ce projet a été impacté par la décision de construire une deuxième autoroute reliant Casablanca et Rabat et qui est prévue dans le nouveau schéma autoroutier à l’horizon 2035. Ceci aurait nécessité des ajustements au niveau du projet de l’axe Berrechid-Tit Mellil pour ne pas entraver, le moment venu, les travaux de construction du nouvel axe Casablanca-Rabat.
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Dans le détail, le nouvel axe devrait s’étendre sur un linéaire de 9 kilomètres, pour un investissement de 786 millions de DH. Une fois réalisé, ce tronçon devrait permettre de soulager l’autoroute Casablanca-Berrechid connue pour être un des axes les plus fréquentés dans la mesure où il dessert l’aéroport international Mohammed V.
