Bank Al-Maghrib renforce la gestion de ses risques. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce ainsi que la Banque centrale «consolide sa politique globale de gestion des risques». Ce dispositif, qui a pris effet depuis le 4 octobre, permettra dans un premier temps de «gérer et surveiller l’ensemble des risques encourus par l’institution en adéquation avec le niveau d’appétence qu’elle se fixe».
Il devra aussi permettre «de fournir au Conseil de la Banque les informations nécessaires afin de détecter les risques qui peuvent impacter le bon déroulement de son activité», sachant que la gestion des risques au sein du régulateur s’appuie sur l’ensemble des entités, y compris le réseau des succursales et des agences qui gèrent les risques liés à leurs processus. En effet, «elles mettent en place les mesures de maîtrise et de surveillance du risque. Elles s’assurent, en permanence, du bon fonctionnement des dispositifs de contrôle internes tout en remontant les incidents détectés».
La gestion de risque de BAM s’étend au risque stratégique, opérationnel, financier et de réputation. Cette gestion incombe à son conseil qui se doit d’informer périodiquement sur les risques majeurs de ses activités et sur les mesures entreprises en vue de les contrôler.
Le comité de coordination et de gestion interne, lui, étudie et avalise la cartographie des risques stratégiques. Quant au comité des risques opérationnels et financiers, il examine ce dispositif, tout en validant la cartographie des risques opérationnels et financiers. Si les modalités de fonctionnement sont fixées par instruction du gouverneur, ces deux comités sont présidés par le directeur général de la banque centrale.
Pour ce qui est de la direction d’audit interne et risques, elle se charge de l’élaboration du cadre méthodologique de gestion des risques, accompagne les entités dans leurs activités de renforcement du contrôle afin de maitriser les risques.En matière de change, «le dispositif de gestion des risques, met l’accent sur les indicateurs de risque financier. Il veille au respect des règles de gestion des réserves de change».