Les entreprises qui font, souvent, appel aux crédits bancaires se demandent sur quels critères se basent les établissements de crédit pour dire accepter ou refuser leur demande. Dans son édition du 15 Juin, le quotidien l’Economiste revient sur cette problématique et rappelle que, depuis la crise, les banques sont devenues frileuses et que leur premier souci est de se faire rembourser. Car, en cas d’impayés ce sont les entreprises qui trinquent, à cause du renforcement du dispositif d’octroi qui s’ensuit. C’est ainsi que les dossiers présentés par les clients doivent être complets et très fournis. Cependant, les emprunteurs peuvent faire valoir leur ancienneté, la solidité des relations avec la banque et leur crédibilité. Par la suite, les analystes de la banque s’attardent sur le business plan de l’entreprise et la qualité de son management.
D’ailleurs, le responsable d’une banque de la place affirme que le client doit donner des informations sur son marché, sa concurrence ainsi que sur ses perspectives futures. Les entrepreneurs doivent aussi faire confiance à l’expert comptable qui les accompagne, vu qu’il connaît le monde de la banque et ses exigences. D’autant plus que celui-ci peut aider l’entreprise à une transparence de ses états financiers, chose qui est recommandée pour l’obtention d’un crédit. Le business plan prévisionnel doit être accompagné d’un nombre de ratios important, tel que le Gearing (Dettes/Fonds propres). Les établissements de crédit sont aussi regardants sur la politique de distribution des dividendes. Le quotidien révèle aussi que moins l’entreprise fait appel à l’emprunt mieux c’est. Par ailleurs, les révélations des banquiers et des entreprises divergent quant aux garanties. Les uns estiment que ce n’est pas le plus important et les autres pensent que c’est là la cause des rejets répétés des dossiers. D’ailleurs, depuis quelques années les banques, demandent des garanties supplémentaires.
