Souvent taxé d’être trop tendre avec les banques, Bank Al-Maghrib prononce pourtant régulièrement des sanctions à leur encontre. En 2016 par exemple, pas mois de 13 sanctions ont été prononcées, touchant à divers établissements.
Dans le rapport annuel sur la supervision bancaire, il est ainsi précisé que 11 sanctions disciplinaires ont été prononcées à l’encontre de 2 banques, 3 sociétés de financement, 5 associations de micro-crédit et une société de transfert de fonds.
Deux autres sanctions, pécuniaires cette fois-ci, ont été infligées à l’encontre de deux banques et ce, pour non-respect des exigences réglementaires.
Lors de la conférence de presse organisée jeudi 20 juillet pour la présentation du rapport, Hiba Zahoui, directrice de la supervision bancaire à Bank Al-Maghrib a expliqué que ces sanctions sont principalement dues à des manquements au dispositif de lutte anti blanchiment, au non respect du ratio prudentiel de division des risques, à des problèmes de gouvernance et de contrôle interne, ou encore au non respect du capital minimum par certaines petites structures.