Les trois premiers mois de l’année 2019 ont été favorables pour le secteur bancaire, annonce le journal l’Économiste dans son édition du lundi 10 juin. Globalement, le produit net bancaire sectoriel s’est établi à 17,4 milliards de DH, en hausse de 4%. Les bénéfices ont enregistré, quant à eux, une hausse de 6% pour atteindre les 3,4 milliards de DH. Cela dit, les résultats affichés par les différents groupes bancaires renvoient des signaux mitigés. En cause, le coût du risque qui a favorisé certains opérateurs et en a pénalisé d’autres.
Selon le quotidien, le coût du risque a contribué au ralentissement de la croissance d'Attijariwafa Bank, du Crédit Agricole, au repli des résultats de BMCI et de CIH Bank. La décrue de ce même facteur a permis à d’autres opérateurs bancaires d’améliorer leurs agrégats. C’est le cas notamment de la Société Générale, dont la baisse de la charge de risque a impacté favorablement les bénéfices, qui sont passés de 162 à 323 millions de DH. Pour la BCP, le journal affirme que l’amélioration de 19% du coût du risque est passé inaperçu dans les profits du groupe bancaire. L'Économiste l’explique par un produit net bancaire peu dynamique.
Par ailleurs, l’un des postes les plus performants dans le chiffre d’affaires sectoriel reste celui de la marge sur commissions. Le journal explique que les banques ont facturé 3,4 milliards de DH de commissions lors de ces trois premiers mois de l’année. Les trois banques qui se sont démarquées sur ce volet sont la BCP, le Crédit Agricole et Crédit du Maroc.
La marge d’intérêt a également enregistré une amélioration au cours de ce premier trimestre. Elle a cru de 4,5% pour dépasser la barre des 11,6 milliards de DH. Attijariwafa Bank, la Société Générale et le Crédit Agricole ont enregistré des hausses respectives de 8%, 14%, et 9%, les plus importantes du marché.