Dernières annonces en date, celles vendredi de Société Générale et Commerzbank. Dans certains établissements, de futures embauches compenseront ces coupes.
Voici un récapitulatif des suppressions annoncées ces derniers mois:
Le groupe français était l'un des premiers en 2015 à annoncer la refonte de son réseau de détail en France, face à la baisse de fréquentation des agences et au virage du numérique.
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Entre 2016 et 2020, Société Générale, qui emploie plus de 147.000 personnes, a programmé la suppression de 3.450 postes.
Les 530 nouvelles suppressions de postes dans le réseau français, présentées vendredi aux syndicats, viennent s'ajouter aux 1.600 suppressions dans le monde, dont environ 750 en France dans la banque de financement et d'investissement principalement, annoncées en avril.
En crise depuis plusieurs années, la deuxième banque allemande a annoncé vendredi la suppression de 4.300 emplois dans le monde et de 200 agences. Parallèlement, elle compte créer 2.000 emplois. En 2016, elle annonçait déjà un plan de réduction de 9.600 postes à l'horizon 2020 qui a déjà été bouclé.
Commerzbank, dont l'Etat allemand est actionnaire à hauteur de quelque 15%, entend également se séparer de sa lucrative filiale polonaise mBank. Cela pour financer sa transition vers le numérique et le recentrage de ses activités en l'Allemagne dans la banque de détail et auprès des petites entreprises.
La première banque allemande a annoncé début juillet le plus grand plan de restructuration de son histoire avec la suppression de 18.000 emplois d'ici à 2022. L'an dernier, elle avait déjà supprimé 6.000 postes.
Deutsche Bank, qui ne s'est jamais remis de la crise financière de 2008, compte désormais se concentrer sur l'Europe et l'Allemagne dans la banque de détail et des entreprises, dans ce plan considéré comme celui de la dernière chance.
Le géant bancaire britannique HSBC a annoncé début août le départ surprise de son patron John Flint, moins de deux ans après son arrivée, et la suppression de 4.000 emplois.
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HSBC, établie à Londres mais active à travers le monde et surtout en Asie, est très vulnérable à la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Autre défi de taille: le Brexit et le caractère "hautement incertain" de la nature et de l'impact de la sortie de l'UE.
En France, le groupe a entamé une "examen stratégique de ses activités de détail" sans donner plus de précisions mais "des économies opérationnelles" sont à attendre, selon une source interne.
Après plusieurs années de résultats en dents de scie, la banque britannique, minée par des litiges aux Etats-Unis et dans son pays, est revenue dans le vert en 2018. Début août, la banque a indiqué avoir supprimé 3.000 postes lors du deuxième trimestre 2019 et vouloir augmenter la réduction de ses coûts.
Fin août, la première banque française a confirmé envisager la suppression d'environ 20% des effectifs de sa filiale de conservation de titres en France, soit une réduction de 446 à 546 postes d'ici à 2021.
En mars, BNP Paribas Fortis, sa filiale belge, avait confirmé réduire de 40% son nombre d'agences et supprimer quelque 2.200 emplois d'ici trois ans. En Italie, la banque a lancé cet été un plan de départs anticipés à la retraite, réduisant ses effectifs de 1.500 postes à horizon 20201.
La banque espagnole a annoncé en juin la suppression de 10% de ses effectifs en Espagne, soit 3.200 emplois. Cette restructuration est la conséquence de l'absorption en 2017 de sa rivale Banco Popular.
Au début de l'année, la première banque de la zone euro par la capitalisation boursière avait annoncé la réduction de son réseau au Royaume-Uni, entraînant la suppression de 1.270 emplois.
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La troisième banque espagnole CaixaBank a négocié avec les syndicats un plan de départs volontaires prévoyant la suppression de plus de 2.000 postes d'ici à la fin 2020.
Le bancassureur belge KBC compte supprimer 1.400 emplois en Belgique d'ici à 2022 afin d'améliorer son "efficacité opérationnelle".
La banque régionale allemande HSH Nordbank compte supprimer 700 emplois sur un total de 1.700, une mesure intervenant peu de temps après son rachat par des investisseurs privés.