On y est presque. Le secteur bancaire se rapproche mois après mois d’une situation de surliquidité, comme cela a été prévu par le gouverneur de la banque centrale en mars dernier.
Durant le mois d’avril, les besoins en liquidités des banques enregistre, à nouveau, une baisse de 3,2 milliards DH pour se situer à 6 milliards DH en moyenne de fins de semaines. Selon Bank Al-Maghrib, cette nouvelle baisse s’explique principalement par le renforcement des réserves de changes.
Par ailleurs, il faut rappeler que la banque centrale intervient également sur le marché bancaire via les prêts garantis accordés dans le cadre du programme de soutien au financement de la très petite et moyenne entreprise (TPME). En tout, 7,2 milliards DH ont été injectés dans le circuit.
Bien entendu, ce contexte a eu pour conséquence que le taux interbancaire moyen (ndlr : taux avec lequel les banques se prêtent de l’argent entre elles) est revenu de 2,42% en mars à 2,20% en avril, soit un niveau en-dessous du taux directeur fixé à 2,25%.