"La BAD et ses partenaires discutent du futur de l’Afrique au Maroc", titre Al Bayane. L’Opinion estime que "la transformation économique du continent africain constitue la pierre angulaire de la nouvelle stratégie décennale 2013-2022". Selon Al Bayane, cette stratégie "traduit les aspirations de l’ensemble du continent africain".
Seulement voilà, "l’Afrique reste encore une terre de tension, en dépit des avancées démocratiques enregistrées ici et là. En effet, une économie performante et prometteuse passe en premier lieu par la réduction des inégalités", enchaîne Aujourd’hui le Maroc. Selon le quotidien généraliste, c’est "la croissance inclusive" qui sera en mesure de sauver le continent.
Maroc-BAD, des relations solides
Qu’en est-il des relations entre le Maroc et la BAD ? Le Matin du Sahara parle de "relations privilégiées". Le quotidien rappelle que l’enveloppe dédiée à la stratégie d’appui de la Banque africaine au Maroc s’élève à 30 milliards de DH sur la période 2012-2016. Bien que le Maroc soit cité en exemple, "un rapport ad hoc révèle des points noirs : le boulet de la compensation et la très faible proportion de l’épargne", constate de son côté Les Eco. Dans un entretien accordé au quotidien économique, Amani Aboud Zeid, représentante de la BAD au Maroc, souligne que "le rôle de la Banque ne sera pas uniquement de financer". Et de rappeler que "la BAD développe l’action de conseil, d’accompagnement et de veille structurelle". Le Maroc est l'un des premiers bénéficiaires desdites prestations.
Ces Assemblées de la Banque africaine de développement sont un événement majeur à plus d’un titre. C’est une occasion privilégiée pour le Maroc de promouvoir ses atouts aussi bien en tant qu’investisseur qu’en tant que terre d’investissement prometteuse.