Le nombre de morts sur nos routes inquiète, enfin, les représentants du peuple. Selon l’hebdomadaire La Vie Eco du 24 avril, les parlementaires du PJD ont adressé une demande à Mohamed Najib Boulif, ministre délégué chargé du transport, concernant les contrôles techniques des véhicules. Le nombre des accidents causés par des problèmes mécaniques, le tiers, a dû interpeller les députés en question. Car, selon la publication, les propriétaires de voiture, en tort, trouvent très souvent un arrangement avec le centre de contrôle technique. Cependant, le ministère de tutelle semble plus sévère vis-à-vis de ces prestataires de services et il a multiplié les contrôles par sept en une année, passant d’une centaine à 702 en 2014. C’est un cabinet privé, en plus du Centre national des essais et d’homologation (CNEH), qui a eu la tâche d’inspecter et d’examiner lesdits centres.
Par conséquent, vingt-cinq établissements ont été suspendus pour une période de trois ans. Le ministère, d’après le journal, a tenu une rencontre avec les acteurs du secteur pour leur expliquer les enjeux de leur métier et pour parler des défaillances enregistrées. Le département de Najib Boulif a aussi promis de mettre en place un prix d’excellence pour motiver les contrôleurs et les faire impliquer. Il serait même question d’inclure ces centres dans le programme de prévention contre les accidents de circulation, à travers des sessions de sensibilisation aux conducteurs. En 2014, le nombre de visites techniques effectuées a augmenté de 4,64% par rapport à une année plus tôt, pour atteindre les 2,17 millions. On s’attend aussi à l’ouverture prochaine de 59 nouveaux centres dédiés à cette activité lors de cette année, dans différentes villes du royaume. Le ministère a privilégié, pour cet appel d’offres, les villes et les régions qui ne disposaient pas de centre de contrôle technique.