Après un arrêt de plus de douze mois, les travaux du grand projet immobilier de Bab El Bahr vont bientôt reprendre. Une société émiratie vient d’injecter 220 millions de dirhams et s’accapare aujourd’hui 91% des parts du projet, alors qu’elle n’en détenait que 50%. Les 9% restants appartiennent toujours à l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du mercredi 9 septembre.
Le journal rappelle que le projet Bab El Bahr, situé sur les bords du fleuve Bouregreg, ambitionne la construction d’un hôtel cinq étoiles doté de 152 chambres, ainsi que celle de 111 appartements touristiques et d’un hôtel quatre étoiles, sur une superficie de 5.000 m² en plein milieu de la nouvelle villa des arts et métiers dont la reprise des travaux a une nouvelle fois été reportée, suscitant des inquiétudes quant à un éventuel retrait du nouvel investisseur.
Contacté par le journal, le directeur de l’Agence nationale pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg, Lemghari Saqel, a cependant rassuré sur ce point et expliqué le retard des travaux par la nature des mesures ayant accompagné la transaction. Une transaction qui a nécessité l’aval du Conseil d’administration de l’agence publique et du ministère des Finances. Ce qui a nécessité la mobilisation d’experts pour une évaluation globale du projet, précise le quotidien.