La Samir avec une perte de 2,2 milliards de dirhams; Alliances avec un déficit de 384 millions de dirhams; Maroc Telecom avec un recul de 8% du résultat net part de groupe… Voilà, en gros, le podium des cancres de la Bourse de Casablanca, tel qu’établi par nos confrères de L’Economiste. Expiration du délai légal de publication des résultats semestriels oblige, le quotidien s’est en effet prêté, dans son édition du 2 octobre, au traditionnel exercice d’analyse des résultats des entreprises cotées sur la place casablancaise.
Dans l’ensemble, la capacité bénéficiaire des sociétés cotées à la clôture des comptes à fin juin 2015 a dévissé de 32% par rapport au premier semestre 2014. Les résultats cumulés des entreprises inscrites sur les lignes de cotation du marché actions ressort en effet à 9,8 milliards de dirhams, contre 14,2 milliards déclarés un an auparavant. Un recul justifié par la contre-performance des «blue chips» de la cote cités ci-haut.
Mais le quotidien précise qu’il y a bien des secteurs et des entreprises qui s’en sortent relativement à bon compte dans une conjoncture économique qui affecte la rentabilité des entreprises. A titre d’exemple, «les banques, malgré un environnement peu porteur, ont amélioré leurs résultats de 2%», comme on peut le lire dans les colonnes du quotidien. Autre secteur qui tire son épingle du jeu: celui des cimenteries (4% de progression) qui «récoltent les fruits de la diversification des produits à forte valeur ajoutée et de la réduction des coûts opérationnels».
Cette tendance baissière devrait se confirmer pour le deuxième semestre de l’année, à en croire le quotidien. «En plus de La Samir (en arrêt de production), il est difficile de prévoir un retour de bonne fortune des compagnies immobilières à court terme», anticipent nos confrères de L’Economiste qui arrivent à un constat qui donne des sueurs froides aux boursicoteurs: «tout espoir d’assister à un regain de forme de l’indice boursier au deuxième semestre semble improbable».