Plusieurs dossiers sont en préparation, dans le cadre de la Loi de Finances 2018, au niveau du marché de capitaux. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que, parmi ces mesures, figure «la relance des investissements des particuliers en Bourse». Le régulateur de marché entend, pour ce faire, «réaménager le plan d'épargne action (PEA) pour soutenir le regain d'intérêt des particuliers pour la Bourse». Il faut dire que sa version actuelle, qui n’a pas évolué depuis son lancement en 2011, est loin de remplir les objectifs fixés au départ. Le journal préconise de «trouver le bon dosage fiscal pour améliorer l'attractivité du produit». L’un des défauts de ce produit est le plafond des versements. Les cotisations sont, en effet, plafonnées à 600.000 dirhams, alors même que les professionnels souhaitent voir remonter sensiblement ce seuil.
Autre moyen d’attirer les investisseurs, l’élargissement du choix des produits. «Cela passe notamment par le développement des introductions en Bourse», conseille le quotidien qui espère que le programme Elite permettra d'alimenter la place en IPO.
Une entrée en Bourse ou une levée de fonds sur le marché obligataire donne un certain nombre d’indications en matière de communication et de transparence sur l’émetteur. Mais beaucoup de dirigeants n’aiment pas s’y soumettre et redoutent le contrôle fiscal. «Celui-ci est quasi systématique après une introduction en Bourse», avance le journal, et ce même si les entreprises qui s'inscrivent à la cote bénéficient d'une réduction de l'impôt sur les sociétés sur trois ans. D’ailleurs, les professionnels sont pour l’instauration d'une amnistie fiscale pour les IPO à venir, en fonction des secteurs d’activité. Pas sûr qu’ils obtiennent gain de cause.