Les cours ont perdu environ 5% vendredi, et l'or noir semblait devoir continuer sur cette pente descendante.
Vers 04H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août perdait 26 cents, à 47,38 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en août, reculait de 15 cents, à 48,26 dollars.
Les deux contrats ont perdu près de 10% depuis leurs plus hauts de l'année, en début de mois.
"Les fondamentaux du marché expliquent qu'il n'y aura pas de recul important des cours du brut, puisque le Royaume-Uni, c'est moins de deux pour cent de la demande mondiale, mais les investisseurs vont rester sous pression tant que la volatilité des marchés financiers n'aura pas disparu", juge Sanjeev Gupta, analyste chez EY Services.
"Tout se retrouve aux prises avec le Brexit", a dit à l'agence Bloomberg Evan Lucas, analyste chez IG à Melbourne. "Les fondamentaux du pétrole seront mis de côté le temps que les marchés tentent de déterminer ce qu'il faut faire".
Les cours ont également pâti du renforcement du dollar alors que les traders fuyaient la livre sterling au profit du billet vert et du yen.
Tout renforcement du billet vert renchérit les achats de pétrole pour les investisseurs dotés d'autres devises car le brut est libellé en dollars.
Vendredi à la clôture, le WTI a perdu 2,47 dollars, à 47,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le Brent a reculé de 2,50 dollars, là aussi un déclin de quelque 5%, à 48,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).