Bruxelles: ce qu'a dit Benchaâboun après sa rencontre avec le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni

Le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaâboun (à droite) lors de sa rencontre avec le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, lundi 10 février 2020 à Bruxelles.

Le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Benchaâboun (à droite) lors de sa rencontre avec le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, lundi 10 février 2020 à Bruxelles. . DR

Le renforcement du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne (UE) a été au centre d’entretiens, lundi à Bruxelles, entre le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun et le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.

Le 10/02/2020 à 16h27

Il s’agit de la première rencontre de Benchaâboun avec Gentiloni, depuis la nomination de ce dernier en tant que membre du nouvel exécutif européen, entré en fonction le 1er décembre dernier.

La réunion a porté sur les sujets d’intérêt mutuel relevant du champ de compétence du commissaire, en charge notamment de la politique économique et monétaire, ainsi que des aspects de fiscalité et d’union douanière, a indiqué Benchaâboun dans une déclaration à la MAP, à l’issue de cette entrevue qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc auprès de l’UE, Ahmed Rahhou.

Le ministre, qui était accompagné lors de ces entretiens d’une forte délégation marocaine, a cité en particulier des «sujets d’importance pour le Maroc dans ses relations avec l’Union européenne», dont les dossiers liés aux règles d’origine, notamment pour un certain nombre de secteurs qui ont besoin d’être revus avec l’UE pour pouvoir exporter davantage.

«Il y a aussi la thématique de la fiscalité au sujet de laquelle il y aura des décisions importantes qui seront prises par l’UE dans les jours à venir, s’agissant de ses relations avec le Maroc», a indiqué Benchaâboun. Et d’ajouter que «nous avons évidemment évoqué le partenariat dans son ensemble et les moyens de le renforcer à l’avantage des deux parties».

Plusieurs sujets ont été évoqués dans ce sens, selon le ministre qui affirme avoir convenu avec Gentiloni d’en approfondir l’examen dans les prochains jours, en vue de «bâtir une relation de confiance qui est déjà très bonne mais qu’il s’agit de renforcer pour qu’on puisse faire en sorte que nos économies respectives puissent en bénéficier».

Le 10/02/2020 à 16h27