Dans un communiqué diffusé mercredi 3 janvier, la CGEM explique «qu’elle n’a bénéficié d’aucune parcelle à cet effet et qu’elle n’en a pas fait la demande, ni auprès du gouvernement, ni auprès des autorités locales de la région».
En fait, à en croire la confédération, cette dernière avait bien attiré en 2015 l’attention des pouvoirs publics sur le retard pris dans la réalisation de la deuxième phase de la zone industrielle d’El Marsa à Laâyoune. Celle-ci devait accueillir des investissements émanant de différentes régions. La confédération insiste sur le fait qu’elle n’a, à aucun moment, «demandé à bénéficier de ladite zone» ni dans aucune autre région du Maroc.
Le communiqué rappelle, par ailleurs, que la CGEM a mené, en mars 2015, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur et les collectivités locales, une campagne de mobilisation des investissements au profit des régions du sud. Cette initiative a généré 6,18 milliards de dirhams d’investissements et créé 13.109 emplois.