Le réseau du tramway de Casablanca devrait finalement être constitué de sept lignes au lieu de cinq initialement (quatre et une ligne de métro, redéfini en 2015 en ligne tramway). C’est en tout cas le schéma vers lequel semble s’orienter Casa Transport, société de développement local qui se charge de la réalisation de ce réseau.
Cette dernière vient de lancer un appel d’offres pour une étude d'avant-projet pour la réalisation des lignes 3, 4 et 5 de ce réseau. Les documents relatifs à ce marché signalent que le schéma du réseau à l’horizon 2022 a été revu, en y ajoutant deux nouvelles lignes.
Sans doute, ce changement fait suite aux conclusions de la dernière étude d’actualisation du réseau, réalisée en marge du lancement du plan de développement de Casablanca. Ce dernier a en effet mis en évidence de nouveaux besoins en matière de transport. Ainsi, deux nouvelles lignes de 10 km chacune ont été rajoutées; la première reliant le Bd. Mohammed VI à Sidi Maârouf et la seconde reliant le quartier Errahma au réseau initial à partir de la ligne desservant Ain Diab.
Le deuxième enseignement à tirer de cet appel d’offres est que l’idée de lancer des bus à haut niveau de services (BHNS) n’est plus d’actualité. Du moins, pas pour les prochaines lignes programmées. Les trois prochaines lignes du réseau annoncées dans l’appel d’offres sont des lignes de tram, alors que l’étude de faisabilité prévoyait la possibilité d’un mix entre tram et BHNS.
Une source proche de Casa Transport explique à le360 que cette option reste envisageable pour les lignes 6 et 7 et que ce sont les prochaines études de marchés qui permettront d’arrêter définitivement le mode de transport adéquat.
Sur un autre registre, et selon la même source, le nom de l’adjudicataire du marché des travaux de la plateforme de la voie ferrée de la deuxième ligne sera dévoilé, au plus tard, la semaine prochaine.
Pour rappel, cinq groupements d’entreprises se disputent ce marché. Il s’agit de Colas Rail et Colas Maroc, Yapi Merkezi, Makyol Succ, Somafel et Seprob ainsi que TSO et SGTM.
L’adjudicataire aura alors deux mois pour se préparer au lancement des travaux prévus pour mai prochain. A noter que les travaux préalables (ndlr: déviation des réseaux d’eau, d’électricité et des télécoms notamment) ont démarré, il y a presque un an.