Casablanca entame un nouveau chapitre de sa gestion déléguée de la collecte de déchets et de nettoiement. Les nouveaux contrats de propreté de la métropole ont démarré, mettant fin, ainsi, à une période transitoire ayant connu certaines défaillances auparavant. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans sa livraison du 26 juin.
La nouvelle page ouverte mise davantage sur le résultat que sur les moyens déployés. Des obligations bien assimilées aussi bien par les deux entités choisies que par les acteurs de «la chose publique». Un message fort a été lancé par le wali de Casablanca Said Ahmidouch, invitant l’ensemble des parties prenantes à tirer des leçons du passé. Le but étant d’assurer en bonne et due forme les dispositions de ces nouveaux contrats qui couvriront les 7 prochaines années. Abdelaziz Al Omari, président du Conseil de la commune de Casablanca, place cette nouvelle phase de gestion déléguée sous le signe du «véritable partenariat». Le maire de Casablanca s’engage dans ce sens à injecter annuellement une somme forfaitaire de 932 millions de dirhams en vue de réussir ce pari.
Les entreprises partenaires sont appelées à y mettre du leur pour atteindre une collaboration fructueuse à terme. Se référant aux conventions conclues, les entités privées, en l’occurrence Averda et Derichebourg, devraient investir 95% de leurs engagements les six premiers mois de ce mandat afin de mettre sur les rails les dispositions prises. Les contrats scellés aujourd’hui s’inscrivent dans une nouvelle ère axée particulièrement sur la transparence. Les deux entités sélectionnées après avoir remporté l’appel international à concurrence lancé durant l’été 2018, revoient dorénavant leurs modalités d’intervention. Un cahier des charges a été défini pour chaque entreprise et ce après concertation avec l’ensemble des acteurs de la sphère casablancaise sans oublier les citoyens qui ont été sollicités pour émettre leurs propres propositions.