Faire de Casablanca une ville intelligente, moderne et au diapason des plus grandes métropoles au monde: telle est la volonté qui anime, depuis un moment déjà, les autorités de Casablanca-Settat. Et le bilan des actions entreprises dans ce sens est plutôt encourageant, constate Aujourd’hui Le Maroc, dans son édition du vendredi 17 juin.
Le quotidien explique que la métropole a procédé à la dématérialisation de plusieurs de ses procédures administratives dans l’objectif de les rendre plus accessibles et plus efficaces. Cela se concrétise par le lancement de quatre plateformes de e-services. L’agence urbaine a ainsi lancé «E-auc» qui permet, entre autres, d’effectuer des recherches sur les plans d’aménagement à partir du titre foncier, des coordonnées Lambert, adresses et autres. La Lydec, de son côté, a lancé «E-lot», en faveur des investisseurs immobiliers, afin de dématérialiser complètement le processus du dépôt des demandes de raccordement des lotissements. Autres service: «PortNet», une plateforme au service de l’intégration et de la simplification des échanges logistiques et commerciaux extérieurs, développée par l’Agence nationale des ports. Enfin, le «Télé-service TGR-Commune» permet de dématérialiser les échanges de données entre la Trésorerie générale et la Commune de Casablanca.
Cette dématérialisation, qui s'inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires comme levier de développement, a été mise en place par l’ambitieux Plan de développement du Grand Casablanca (PDCG) qui s’étale entre 2015 et 2020. Un Comité régional pour l’environnement des affaires (CREA) a été créé afin de constituer des groupes de travail. Ces derniers se sont penchés sur les actions à mettre en place pour offrir aux opérateurs économiques un service public digne d’une métropole comme Casablanca. Cette dématérialisation n’est d’ailleurs que le début d’un processus continu d’amélioration.
