Il n’y a pas qu’auprès des banques que le Conseil de la ville de Casablanca espère renflouer ses caisses. Ainsi, plusieurs établissements opérant dans divers domaines devraient également passer à la caisse, rapporte l’Economiste dans son édition du mardi 30 août.
Comme rapporté en exclusivité par Le360 il y a quelques jours, plusieurs établissements bancaires ont reçu des avis les sommant de régler à la Commune urbaine les sommes dues pour la réservation d’espaces publics concernant le stationnement des fourgons des transporteurs de fonds sur les quatre dernières années.
L'Economiste revient sur le sujet en ajoutant que d’autres organismes, comme des hôpitaux, des agences de voyages ou de location, des cafés et des restaurants, sont aussi concernés. Selon le journal, tous devraient bientôt passer à la caisse.
La principale raison à cet appétit soudain du Conseil de la ville pour recouvrer ses redevances: le dernier rapport de la Cour régionale des comptes de Casablanca, qui a pointé du doigt des défaillances dans le domaine du stationnement dit réservé. «Ces occupations intempestives, qui se font en l’absence de contrôle de la Commune qui dispose d’une équipe d’agents assermentés de police administrative, sont perpétrées notamment par des hôtels, des cliniques, des agences de location de voitures, des cafés, des restaurants…», avaient souligné les magistrats.
En plus de rappeler ce constat dressé par les équipes de Driss Jettou, l’Economiste explique que plusieurs hôtels, qui profitent de l’avantage du stationnement réservé, ne s’acquittent pas des redevances afférentes. Or, les sommes en jeu sont très importantes et dépasseraient 1,3 million de dirhams.
Il en est de même pour les cliniques, les hôpitaux et d' autres organismes. Ce qui devrait porter le préjudice global subi par la Commune urbaine à près de 5 millions de dirhams.