La véritable rentrée à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ce sera pour le 24 septembre. Le patronat tiendra en effet ce jour-là un important conseil d’administration durant lequel des décisions stratégiques sont attendues.
Dans son édition du lundi 17 septembre, l’Economiste liste les principaux points clés inscrits à l’ordre du jour. Parmi eux, on retrouve la validation des programmes des 23 commissions transverses et la nomination des vice-présidents. Ce conseil devra, en outre, nommer le président et le numéro 2 de la «13e région», celle des représentants du patronat parmi les Marocains du monde.
Le journal ne manque pas de rappeler que depuis l’élection de Salaheddine Mezouar à sa tête, la CGEM a introduit une nouvelle approche qui fait des plans d’action des commissions une déclinaison de la vision présentée par la présidence à son élection, mais sans pour autant brider les contributions des présidents de commission. L’idée est que la ligne directrice soit d’abord le reflet des engagements du président «pour rester cohérent avec l’évaluation des résultats le moment venu», écrit l’Economiste.
A ce titre, il y a lieu de souligner que le programme de la CGEM pour le mandat 2018-2021 est décliné en sept axes, à savoir «choc de compétitivité et amélioration tangible de l’offre Maroc», «soutien volontariste de la PME et de la TPE», «renforcement de l’attractivité des territoires», «capital humain et recentrage du dialogue social», «CGEM internationale», «dynamique sectorielle» et «soutien à l’entrepreneuriat».
Chacun de ses sept axes, poursuit le quotidien, sera décliné en actions que porteront, non pas une seule commission, mais plusieurs commissions transverses. De plus, ces structures ne fonctionneront plus en mode pilotage automatique, mais seront sous la responsabilité d’un des sept vice-présidents qui composent la garde rapprochée de Salaheddine Mezouar. Il faut donc s’attendre à une petite révolution dans le fonctionnement des commissions de la CGEM.