Casablanca Finance City (CFC) poursuit son «opération séduction». Alors que la place financière propose déjà de nombreux avantages aux entreprises qui s’y installent, elle pourrait apporter de nouveaux aménagements, notamment sur la fiscalité des dividendes, annonce L’Economiste dans son édition du 18 mai. La réflexion sur ce sujet précis serait en cours et le CFC, selon Saïd Ibrahimi directeur général de CFC Authority, devrait apporter une réponse d’ici la fin de l’année.
En matière de taxation des dividendes, les entreprises CFC sont actuellement alignées sur le droit commun, soit 15% (contre 10% en 2013). Si la taxation des dividendes est allégée, cela permettra donc d’améliorer l’attractivité de la place, la concurrence sur le continent étant relativement limitée.
En effet, à l’échelle africaine, seules Casablanca et Johannesburg se démarquent nettement, même si le CFC «bipe» un peu plus sur les radars internationaux. En moins de cinq ans d’existence, la place financière est en passe de réussir son pari: celui de se hisser à la première place des hubs économiques africains.
Pour l’instant, 70 entreprises s’y sont installées parmi lesquelles d’importants fonds d’investissement qui gèrent un portefeuille de 10 milliards de dollars sur l’Afrique. Les rendements, considérés comme extrêmement prometteurs sur ce continent, aiguisent toujours un peu plus l’appétit de nouveaux investisseurs.
Toutes les conditions sont donc réunies pour que le CFC poursuive son ascension.
La place financière, qui se veut une passerelle pour les investisseurs désireux de se positionner sur le continent, figure au 42ème rang du dernier classement du Global Financial Centre Index (GFCI) de Londres. Un saut quasi quantique. L’année d’avant, elle était située au 62ème rang. Elle devance Milan, Madrid, Istanbul ou encore Sao Paulo.
