A fin janvier 2022, la situation des charges et ressources du Trésor fait ressortir un excédent budgétaire de 3,7 milliards de dirhams contre un déficit de 3 milliards à fin janvier 2021. D’après les statistiques des finances publiques, les recettes brutes à fin janvier 2022 se situe à 21,6 milliards de dirhams, soit un additionnel de 528 millions de dirhams par rapport à la même période l’an passé (+2,5%), comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 14 février.
La hausse des recettes ordinaires s’explique par l’augmentation de 3,2% des impôts directs, de 13,8% des droits de douane et de 21,1% des impôts indirects tandis que les droits d’enregistrement et de timbre affichent une baisse de 7,2%.
Le journal explique également qu’en analysant les recettes ordinaires nettes, il ressort que la taxe sur la valeur ajoutée capte 33,5% de la structure. Les impôts sur le revenu arrivent en deuxième position avec 24,4% des parts, suivis des droits d’enregistre- ment (16,1%), l’impôt sur les sociétés (8,1%), la TIC sur les produits énergétiques (5,5%), la TIC sur les tabacs manu- facturés (4,5%), les droits de douane (4,2%).
Côté dépenses, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires s’élève à 77,9% contre 106,9% un an auparavant. Dans le détail, 49,8% des recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 48,8% aux dépenses de matériel et 0,5% aux remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, comme l’énumère le quotidien.
Une partie des dépenses émises au titre du budget général de l’Etat a été financée principalement par le recours à l’emprunt, comme le souligne la TGR. A fin janvier 2022, les comptes spéciaux du Trésor ont réalisé des recettes se situant à 18,5 milliards de dirhams.