Automobilistes, prenez garde: plus de 480 nouveaux radars fixes seront prochainement installés un peu partout sur les routes du royaume. Soit plus de trois fois le nombre d'unités formant le parc actuel.
Le ministère de l’Equipement et du Transport vient de relancer le marché d’installation et de maintenance du matériel de contrôle automatisé des infractions au Code de la route, constitué principalement de radars de mesures de la vitesse et d’équipements de mesures de la vitesse moyenne des véhicules sur un tronçon donné. Ces unités seront capables, entre autres, de mesurer la vitesse comprise entre 30 et 300 km/h, avec une marge d'erreur de 3% seulement.
Pour rappel, c’est l’un des dossiers les plus épineux qui ont marqué le mandat de l’actuel ministre de l’Equipement et du Transport, Aziz Rabbah. L’année dernière, le ministère s’était en effet retrouvé en conflit ouvert avec une société ayant remporté un marché semblable, mais que le ministre avait décidé d’annuler en raison d’une défaillance de cette même société dans un précédent marché des radars.
Auparavant, le sujet des radars avait fait polémique lorsque les équipes d’Aziz Rabbah avaient découvert que sur les 150 radars installés du temps de Karim Ghellab, seulement la moitié était réellement en état de fonctionnement.
Il aura fallu attendre les derniers mois du mandat de l’actuel ministre pour que le chantier soit enfin repris.
En tout, ce sont près de 220 millions de DH qui seront mobilisés pour l’installation des 480 nouvelles unités. Le marché que vient de lancer le ministère est réparti en 13 lots, un lot pour chacune des douze régions du royaume et un treizième pour la maintenance du système d’information nécessaire pour gérer les infractions.
Il est aussi à noter que c’est la région Casablanca-Settat qui connaitra l’implantation du plus grand nombre de radars, soit près d’une centaine.