Après la résiliation du contrat qui liait la Commune de Casablanca à Sita Blanca, c’est au tour du délégataire Averda de subir le même sort, de manière anticipée également, rapporte Les Inspirations Eco dans sa livraison du 30 mai.
Un communiqué cosigné par les deux contractants annonce «la conclusion d’un accord amiable mettant fin à leur contrat de collecte des déchets ménagers et de propreté urbaine à Casablanca». Cette décision a été prise dans le cadre du lancement d’un nouvel appel à concurrence pour la gestion déléguée des services de propreté sur l’ensemble du territoire de la ville de Casablanca.
Pour les responsables de la mairie, la résiliation du contrat avec Averda est motivée par un souci d’homogénéisation des méthodes de travail et de la flotte. Il était impensable de fournir de nouveaux engins pour quelques arrondissements seulement. Il est aussi question de la méthode de décharge qui fixe les modalités de paiement entre les deux contractants. La mairie voudrait en finir avec le tonnage et mettre en place le forfait, comme cela est de mise sur l’ensemble du territoire national. Cette méthode de forfait permet, en effet, de contrôler les dépenses et d'éviter les augmentations causées par la méthode de tonnage. Le process ne nécessite pas, de surcroît, de mise en place d’équipements dédiés au pesage des déchets dans les décharges.
La résiliation du contrat avec Averda est, en quelque sorte, une fatalité, puisque le délégataire n’est pas à l’origine de cette résiliation, contrairement à la société Sita Blanca qui avait été la première à formuler son désir de rompre, à l’amiable, son contrat avec la commune de Casablanca.