Les experts comptables et les comptables agréés sont désormais tenus d’apporter leur appui aux efforts de l’Etat pour lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du tourisme et préserver l’intégrité du système financier national.
«Nous n’avons pas d'autre choix que de nous conformer aux nouvelles exigences légales en la matière», explique Amine Baakili, président de l’Ordre des experts-comptables, questionné à ce propos au cours de l’émission Grand Format-Le360.
«Nous sommes en discussion avec le ministère des Finances pour faire en sorte que la mise en application du nouveau dispositif se fasse de manière graduelle. Si les grands cabinets disposent suffisamment de moyens et d’outils pour se conformer aux nouvelles diligences, il y a lieu de tenir des spécificités des cabinets à taille humaine. Nous allons essayer de trouver le meilleur schéma pour essayer d’épouser ces mesures de manière graduelle», a-t-il précisé.
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Trois mois après la diffusion d’un guide pratique des experts-comptables sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP), relevant du ministère de l’Economie et des finances, a récemment envoyé un questionnaire de conformité à l’instance ordinale des experts-comptables.
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Les experts-comptables sont ainsi appelés à renseigner un questionnaire à propos de l’évolution des préparatifs précédant la mise en œuvre des exigences en matière de lutte contre le blanchement des capitaux, et le financement du terrorisme.
«Nous devions répondre au questionnaire avant le 1er août, mais nous avons demandé un report, jusqu’au 30 septembre. C’est un questionnaire qui va uniquement servir au diagnostic de la situation et permettre au ministère des Finances de s’enquérir de l’état d’avancement de la mise en œuvre des nouvelles obligations», a indiqué Amine Baakili.