Abdelilah Benkirane n’est pas peu fier des économies réalisée par la Caisse de compensation grâce à plusieurs facteurs. Il a affirmé à Rabat, vendredi après la tenue de la réunion du conseil d’administration de la Caisse de Compensation, que les dépenses ne devraient être que de 33,6 milliards de dirhams, contre 42,5 en 2013, soit près de 9 milliards de dirhams de moins. Cette baisse s’explique par plusieurs facteurs, mais c’est surtout l’indexation partielle des prix à la pompe aux cours mondiaux du pétrole qui a pesé. "Les dépenses de compensation ont connu une baisse importante, passant de 55 MMDH en 2012 à 33 MMDH en 2014, alors que les prévisions tablent sur 23 MMDH en 2015", a-t-il précisé.
Néanmoins, au rythme où évoluent les cours du pétrole, les dépenses de compensation pour le gasoil, le fuel et le gaz pourraient même disparaître. Puisqu’il faut le rappeler, pendant de longues années, le Trésor a gagné plus d’argent avec la Taxe intérieure à la consommation (TIC), qu’il n’a supporté de subvention. En 2002, quand les cours du baril étaient inférieurs à 30 dollars, le gouvernement ne dépensait pas un seul dirham pour supporter le pouvoir d’achat des automobilistes. En six mois, les prix du pétrole sont passés d’une moyenne de 120 dollars à moins de 60 dollars aujourd’hui. Néanmoins, un retour à un baril inférieur à 30 dollars est peu probable. Les experts s’accordent à dire qu'il devrait s'équilibrer autour de 60 dollars.