La profession s’organise doucement mais sûrement. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que quelque 3.700 personnes se sont inscrites sur la liste du ministère des Finances pour la constitution du corps électoral. D’ailleurs, une commission ad hoc, qui examine toujours les dossiers, a été constituée à cet effet.
En attendant, concernant les comptables agréés qui continuent de fournir des justificatifs, le journal croit savoir que la commission a identifié 2.600 professionnels éligibles. «La prochaine étape sera d’organiser les élections qui déboucheront sur la création du conseil national de l’Organisation des comptables agréés et ses bureaux régionaux. Les élections sont attendues avant juin», avance le journal. L'Organisation, une fois mise en place, recevra les demandes d’inscription de ceux qui n’ont pas eu le temps de le faire au niveau de la première liste (jusqu’au 20 août)
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Le journal s’interroge cependant sur le sort réservé aux praticiens qui sortent du cadre d’application de la loi, en particulier ceux dont la patente est ultérieure au 30 juin 2015. D’ailleurs, ceux-ci se retrouvent dans l’illégalité et doivent fermer leur fiduciaire. Ceci dit, le texte prévoit, selon El Ghali El Khadir, président de l’Association des comptables agréés (ACAM) cité par le quotidien, une liste moratoire permettant aux comptables de régulariser leur situation et de ne pas rester en marge de la profession», pour éviter la fermeture de cabinets et des licenciements.
Validé au Conseil du gouvernement, ce projet précise les conditions dans lesquelles les professionnels pourront prétendre au titre de comptable agréé. Il y a, d’abord, l’obligation de passer un examen d’aptitude professionnelle (organisé une fois par an par l’Iscae). Mais cette ouverture à de nouveaux lauréats ne fait pas l’unanimité. Certains craignent «un afflux massif de nouveaux praticiens». Le journal assure d’ailleurs que l’association prévoit de créer son propre centre de formation destiné aux futurs comptables agréés.
