"Pour réussir le choc entrepreneurial, il faudrait se donner les moyens d'atteindre rapidement près de 10 MMDH par an à engager par le budget et près de 40 MMDH sous forme de garanties publiques aux prêts bancaires", indique le CESE dans son rapport intitulé "Le nouveau modèle de développement du Maroc: Contribution du CESE".
Cet accompagnement devra être destiné à tous les secteurs pour qu'ils soient en mesure de saisir l'ensemble des opportunités de création de valeur, que celles-ci soient latentes ou à créer via l'innovation, souligne le Conseil.
Il est aussi judicieux d'accompagner toutes les étapes du cycle de vie de l'entreprise tant en période de création, de croissance (TPE à PME, PME à ETI), que de transmission ou de redressement, recommande-t-il, estimant que la clef pour la réussite opérationnelle sera la constitution d'un réseau de partenaires (incubateurs, investisseurs, accélérateurs…) qui vont permettre d'identifier et d'accompagner les entreprises.
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Pour le CESE, ces partenaires devront jouer un rôle de relais de l'action publique et permettront de gagner en efficience en capitalisant progressivement sur l'expérience, expliquant que le développement de ce réseau permettra non seulement d'augmenter le nombre de projets à accompagner mais aussi d'améliorer leurs niveaux de réussite.
Le Conseil note en outre que les montants à déployer dépendront des besoins des projets, et que le critère le plus important dans la sélection devra être avant tout la qualité de l'entrepreneur telle qu'appréciée par ses pairs.
Une grande partie de l'impact proviendra d'entrepreneurs qui justifient déjà d'une dizaine d'années d'expérience et pour lesquels il s'agira de faciliter la mobilisation d'investissements de l'ordre de 10 à 15 millions de dirhams, relève-t-il.