L’approvisionnement en produits de large consommation est abodant et les prix sont stables. Dans son édition du jour, L’Économiste, qui se base sur le constat de la Commission interministérielle en charge du suivi de la situation du marché, rapporte "qu’aucune anomalie particulière n’a été relevée durant les 8 premiers jours du mois de Ramadan". Le journal relève également que les prix pratiqués sont généralement restés stables. Il assure que certains produits ont même enregistré des baisses par rapport à la même période du mois de Ramadan de l'année précédente, comme les légumineuses et les viandes rouges. D'autres ont toutefois enregistrés de légères hausse des prix, comme la tomate et les viandes blanches.
Sur le volet des infractions, le quotidien parle de 552 infractions dans les domaines de la fraude, du monopole, de la spéculation et de la manipulation des prix, sans pour autant dévoiler la nature réelle des contraventions ni encore l’identité des mis en cause. Ces infractions sont le résultat d'opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits effectuées durant les huit premiers jours du mois de Ramadan sur 12.358 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail. Les motifs d'infractions relevés pour les prix sont des défaut d’affichage alors que, pour la qualité, il s'agit des conditions de stockage et de la non-conformité des marchandises à la réglementation en vigueur. Le journal évoque "la saisie et la destruction de 18 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises", dont 3,6 tonnes de farines et dérivés, de pain, gâteaux et confiseries, 3,5 tonnes de viandes, poissons et charcuterie, 3 tonnes de dattes, fruits secs, miel et confiture et presque 1,2 tonne de boissons.
Ceci dit, L'Économiste, s'appuyant sur les statistiques du HCP, estime que "l’inflation des produits alimentaires sera limitée à 0,6% pour l'ensemble du mois de Ramadan".