La confiance des ménages fléchit. Dans son édition du jour, L’Économiste relève une poursuite du fléchissement de l'indice de confiance des ménages au 2ème trimestre. Il baisse, en effet, à 63 points contre 68,3 points au trimestre précédent et 65,6 points à la même période en 2020. Or, comme le rappelle le journal, "la confiance des ménages est nécessaire pour relancer la consommation, principal moteur de la croissance marocaine". Dans ce contexte, le quotidien note que "le solde d'opinion relatif à l'évolution du niveau de vie a baissé de 13 points à 0,2 point d'un trimestre à l'autre", même s'il reste positif. Dans ces conditions, "la proportion de ménages anticipant une amélioration de la situation financière au cours des douze prochains mois s'est effritée de 5 points à 30%". Cela influe sur les opinions concernant l'achat de biens durables, puisque 75% jugent la période inopportune. Le journal relativise cette proportion en soulignant qu'il s'agit de déclarations. "Les comportements peuvent être décalés du discours général", assure-t-il. Il illustre ses propos par un doublement des immatriculations de véhicules neufs au 1er semestre par rapport à la même période en 2020. Cela a été accompagné d'une amélioration de l'encours du crédit à la consommation, qui est passé d'une baisse de 3,2% en mars à -0,2% en mai. "De façon générale, la consommation des ménages s'est renforcée de 18,9% au deuxième trimestre en raison d'un effet de base favorable. Sur l'ensemble du semestre, elle retrouve ses niveaux d'avant-crise", soutient L'Économiste. Cependant, il relativise en affirmant que les perspectives restent incertaines. "Les craintes liées au chômage se sont renforcées avec un solde d'opinion négatif de 69,8 points contre 62,2 points le trimestre précédent", explique le journal qui ajoute que "le rebond de l'activité prévu en 2021 est subordonné à l'efficacité des mesures de lutte contre le coronavirus et du dispositif de soutien à l'économie".
Par Rachid Al Arbi
Le 14/07/2021 à 22h11