Les promesses de dons provenant des entreprises ou de particuliers continuent d’affluer depuis l’annonce de la création du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie de coronavirus. Certains chefs d’entreprises ont préféré verser des dons à titre personnel, d’autres ont opté pour des dons en nature (bons de carburant, véhicules mis à la disposition des travailleurs mobilisés, dons en produits laitiers, etc).
Cet élan de solidarité, basé sur le bénévolat et le volontariat, rappelle à ceux qui l’ont vécu l'état d’esprit qui avait prédominé au Maroc lors de la Marche Verte, en 1975.
Lire aussi : Coronavirus: comment sera financé le fonds dédié de 10 milliards de dirhams
Selon un décompte établi par Le360, en se limitant aux seules contributions dont le montant est égal ou supérieur à 100 millions de dirhams, le Fonds spécial a déjà franchi le seuil de 15 milliards de dirhams.
Si on rajoute les 10 milliards de dirhams qui seront mobilisés à travers le budget général de l’Etat (dont 3,3 milliards de dirhams issus de l’amende infligée à Maroc Telecom par l’ANRT), le fonds est déjà garni de 25 millions de dirhams. Cela, sans compter les multiples contributions chiffrées en millions de dirhams, émanant d’un vaste panel d’organismes et d’entreprises issues du public comme du privé: SNTL (50 MDH), DGSN et DGST (40 MDH), Azura (25 MDH), Atlas Sahara (15 MDH), Novatis group (10 MDH), Onhym (10 MDH), Centrale Danone (10 MDH), Portnet S.A (10 MDH), Fondation Mohammed V pour la Solidarité (10 MDH), Lamalif (2 MDH), Klem (2 MDH), Medi1 (2 MDH), etc.
Ajoutons à cela l’apport de dizaines de milliers de salariés, de fonctionnaires et d’élus qui ont décidé d’offrir au moins 1 mois de leurs salaires.
© Copyright : DR
Rappelons que ce Fonds spécial sera réservé, d’une part, à la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir dans l’urgence, souligne le ministère des Finances dans un communiqué.
Il servira, d’autre part, au soutien de l’économie nationale, à travers une batterie de mesures qui seront proposées par le Comité de veille économique, notamment en termes d’accompagnement des secteurs vulnérables aux chocs induits par la crise du Coronavirus, ainsi qu’en matière de préservation des emplois et d’atténuation des répercussions sociales de cette crise, précise le ministère.