La Fédération marocaine de la franchise et du commerce réclame une réunion urgente avec le Comité de veille économique (CVE), le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et Numérique et la CGEM. Le secteur de la restauration est au plus mal suite à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Aujourd’hui, 40% des restaurants ont été contraints de fermer ou de cesser leur activité et 100.000 unités, employant plus de 1,2 million de salariés, ont vu leur chiffre d’affaires chuter en moyenne de 50% ou plus, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 11 janvier.
Pour soutenir les professionnels à bout de souffle, la Fédération a planché sur une série de mesures économiques. Parmi les propositions, un abattement de plus de 75% sur les taxes communales, le relèvement du montant du Crédit Relance à 2 mois de chiffre d’affaires au lieu d’un mois, ou encore la suspension des indemnités d’éviction, appellant à une solution pour la problématique des charges locatives à travers une prise en charge d’un tiers par l’État, un tiers à supporter par le bailleur et l’autre tiers par le locataire.
La Fédération marocaine de la franchise et du commerce réclame aussi un accompagnement urgent de l’Etat avec une prise en charge de la masse salariale à travers la CNSS, la suspension des décisions exécutoires en cours prononcées par les tribunaux envers les PME concernées jusqu’en juin 2021 et l’élaboration d’un texte de loi suspendant, pour 2020, la procédure d’éviction sans indemnité contre les locataires ne payant plus leur loyer du fait de l’état d’urgence sanitaire, comme le souligne le journal, rappelant aussi les répercussions du secteur sur son écosystème. En effet, le ralentissement, voire l’arrêt de l'activité a mis un gros coup de frein aux projets d’investissements…