Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, ont présidé, le jeudi 10 mars 2022, une réunion de travail avec les présidents de la Confédération générale des entreprises du Maroc, et du Groupement professionnel des banques du Maroc, à l’effet de prendre connaissance de la situation économique et financière nationale et d’examiner les impacts potentiels de la crise ukrainienne sur l’économie marocaine.
La réunion a également eu pour objectif de proposer des solutions aux opérateurs économiques pour faire face à la conjoncture actuelle, souligne un communiqué conjoint des ministères des Finances et des Affaires étrangères. Ont également pris part à cette réunion, Bank Al Maghrib, Tamwilcom et l’Office des changes.
Les participants ont pu prendre connaissance des derniers indicateurs conjoncturels, indique la même source, soulignant que l’activité économique au Maroc en 2021 a connu un rebond du fait du redressement de plusieurs secteurs et branches de l’économie nationale. Ceci a permis de rattraper l’écart de production enregistré en 2020 et ce, à la faveur des mesures prises dans le cadre du plan de relance et des progrès notables enregistrés en matière de vaccination.
En revanche, l’économie nationale est appelée à relever en 2022 des défis en lien avec l’envolée à l’international des prix des matières premières et énergétiques, accentuée par la crise ukrainienne.
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Dans ce contexte, les ministres ont tenu à assurer les opérateurs économiques du soutien et de l’accompagnement du gouvernement pour faire face aux difficultés pouvant découler de cette situation.
Ainsi et eu égard aux résultats favorables réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’appui au financement des entreprises, notamment les dispositifs Covid-19, et afin de renforcer l’appui au financement du cycle d’exploitation et la relance de l’investissement des entreprises, il a été décidé de prendre les mesures suivantes: relever les plafonds de garantie au titre de l’offre classique «Tamwilcom» afin d’augmenter le potentiel d’offre de crédits de trésorerie, et rééchelonner les crédits «Oxygène et Relance» pour une durée pouvant atteindre 3 ans.
D’autres mesures seront prises en fonction de l’évolution de la situation, indique le communiqué. A cet effet, il a été convenu de maintenir ce cadre de concertation qui bénéficiera de l’appui du ministère des Affaires étrangères.