Les perspectives économiques à moyen terme sont favorables pour le Maroc. Dans son édition du jour, L’Economiste revient sur le dernier rapport de la Banque africaine de développement sur les perspectives économique du royaume. Le journal relève que l’institution considère que «l’économie marocaine demeure résiliente» avec une croissance positive, même si elle est en décélération à 3,1 % en 2018 contre 4,1 % en 2017, en raison d’une pluviométrie moins abondante. Même chose pour le déficit public qui s’aggrave à 3,9 % en 2018 contre 3,7 % en 2017 mais qui devrait baisser graduellement, «sous l’effet de la consolidation budgétaire et des réformes fiscales, avec à la clé la maîtrise des dépenses publiques ainsi qu’une mobilisation accrue pour accroître les recettes». En attendant, le PIB réel devrait baisser à 2,9% en 2019 suite au léger recul de la valeur ajoutée du secteur primaire, avant d’être propulsé à 4% dès 2020.
Le quotidien, qui évoque la BAD, justifie la bonne orientation des fondamentaux par «les réformes réalisées par le pays», comme celle du régime de taux de change flottant contrôlé dans une plage ± 2,5 %, contre ± 0,3 % auparavant.L’Economiste relative, toutefois, en assurant que «la croissance n’a pas été suffisamment inclusive, et recule l’atteinte du stade de pays émergent avec de faibles gains de productivité dans l’agriculture, en particulier. Le journal conseille, sur ce point, de «se recentrer sur des activités à faible empreinte carbone et utilisatrices de technologies et d’innovations». Il faut aussi améliorer l’environnement des affaires pour créer des opportunités réelles de promotion du secteur privé. «L’ouverture vers l’Afrique subsaharienne offre aussi de nouvelles opportunités aux entreprises marocaines».
La situation est nettement meilleure dans le domaine de la diversification de l’économie vers les métiers de l’automobile, de l’aéronautique et l’électronique.