Les prévisions de croissance viennent d’être revues à la baisse par la Banque mondiale. Dans son édition du jour, L’Economiste constate qu'elles ont été abaissées de 0,2 point par rapport à celles du printemps pour le Maroc. «Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le ministère des Finances qui va devoir affronter les pertes de recettes d'impôt», écrit le quotidien.
Il faudra faire attention à «l’aggravation des tensions géopolitiques qui pourrait perturber davantage la production et les prix mondiaux du pétrole, et compromettre la stabilité déjà fragile de l’économie régionale et mondiale» au même titre que la moindre escalade des tensions entre les États-Unis et l’Iran pourrait gravement affaiblir l’économie iranienne et se répercuter sur d’autres pays de la région».
Il faudra aussi faire attention au risque de ralentissement du commerce et de la croissance mondiale. Celle-ci a continué à s'affaiblir au premier semestre 2019 sous l'effet notamment du conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine. Si ça continue, «les répercussions sur la région seraient considérables, car la demande extérieure diminuerait grandement et les prix du pétrole dégringoleraient», s’alarme L’Economiste.
Le Maroc pourrait aussi souffrir de problèmes comme la concurrence. Sur ce point, le journal relève que «les économies de la région ont un double visage dont un secteur formel concentré et sclérosé, souvent dominé par des entreprises publiques et des entreprises privées connectées aux milieux politiques. Ce type d’économie écarte les concurrents, conduit à une mauvaise allocation des ressources et génère des profits excessifs pour les participants».
A cela s’ajoutent, «l'inefficience du système éducatif» et le long rythme d’adoption. Pour preuve, le score du Maroc dans le classement du World Economic Forum sur la compétitivité des économies affiche 35 points sur le pilier capacités d'innovation, 46 points sur les nouvelles technologies et 49 points en termes de compétences. Ridicule!