Même sans gouvernement, l’économie nationale s’est plutôt bien comportée durant le premier trimestre 2017, profitant du redressement de la valeur ajoutée agricole.
Selon le Haut-commissariat au plan, «l’économie nationale aurait progressé de 4,3% au premier trimestre 2017, au lieu de 1,7% une année auparavant». La valeur ajoutée du secteur de l’agriculture, qui avait accusé une baisse de 9% au cours du premier trimestre 2016, aurait réalisé une croissance de 12,9% à fin mars, tirant vers le haut le taux de croissance global de l’économie nationale. «Hors agriculture, la valeur ajoutée aurait affiché une hausse de 3%, tirée notamment par les activités du secteur tertiaire», ajoute la même source.
Par ailleurs, la consommation des ménages aurait également continué à stimuler la croissance sur cette période, dans un contexte de hausse modérée des prix à la consommation et d’amélioration des revenus en milieu rural. En variation annuelle, le volume de la consommation des ménages se serait accru de 4%, au lieu de 3,1% au quatrième trimestre 2016, contribuant pour environ 2,4 points à la croissance globale du PIB, au lieu de 1,8 point un trimestre plus tôt. «Cette progression de la consommation domestique aurait été alimentée, entre autres, par un accroissement de 5,2% des crédits à la consommation», précise le HCP. Elle aurait profité, en grande partie, aux produits locaux, l’augmentation des importations de biens finis de consommation n’ayant pas dépassé 2%, à fin février 2017.
Au deuxième trimestre 2017, avec une hausse prévisionnelle de 14,8% de la valeur ajoutée agricole et une amélioration de 3,2% des activités non agricoles, l’économie nationale progresserait de 4,6%, en variation annuelle, selon la même source.